作者: Stéphanie Vanhaeren , Kim Hendrickx , Catherine Fallon
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摘要: Dans le cadre d’une analyse du caractère transversal de la politique de mobilité, nous avons voulu étudier dans quelle mesure les questions environnementales (en l’occurrence la pollution de l’air par les particules fines) étaient intégrées dans les programmes d’action des autorités responsables dans les deux principales régions de Belgique. Notre choix est motivé par le fait que de nombreux projets d’action ont été proposés par diverses instances (administrations, scientifiques, partis politiques et ONG), par exemple pour limiter le soutien public aux moteurs diesel ou pour réformer le cadre de mobilité dans certains quartiers urbains. Mais jusqu’ici, un seul dispositif (Lascoumes & Le Galès, 2005) a franchi la ligne d’arrivée : le règlement « Smog90 » qui limite la vitesse de circulation sur autoroutes à 90 km/h en cas d’épisode de smog reporté par la Cellule Interrégionale de l’Environnement. La politique de mobilité reste fortement marquée par une logique de développement d’infrastructures et ne prend que marginalement en compte l’impact des différents plans sur la qualité de l’air : greening of mobility is still limited. Pourtant, les champions de la cause ne manquent pas, que ce soit du côté des scientifiques ou des administrations régionales et fédérales en charge des politiques de santé et d’environnement (Hood & Rothsein, 2001). Pour comprendre les freins limitant la construction d’une approche transversale sur les questions « environnement – santé – mobilité », nous avons analysé les dispositifs mis en place pour rédiger et gérer les plans d’action sur la qualité de l’air, définis au niveau des régions et au niveau fédéral pour répondre …